Pierre d'infini
traduit de l'espagnol (Argentine) par Claude Bleton et Claude
Couffon Quatrième de couverture : Tout est possible quand vient s'étendre sur la page la terre du temps. C'est un territoire dont la substance est pareille à celle des images. On y sent remuer des formes instables et pousser des mots. Les unes et les autres s'immobilisent un instant, et elles restent en vue : on apercoit alors une racine de langue ou une vision antérieure à soi, venue depuis quelque enfance originelle dont le souvenir ne s'éclaircira jamais. Il en demeure un éclat verbal, la matière d'un vers, l'espace propice à l'apparition du poème : voilà ce qu'on ressent à lire Vivian Lofiego. Un mouvement surgi d'un fond lointain vous entraine, la présence d'une chose dite seulement par son écho, et qu'on voudrait saisir comme un objet fini...
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