Jérôme
NOVAK
Chargé de recherches au Département
d'Astrophysique Relativiste et Cosmologie de
l'Observatoire de Meudon, 5 place J.
Janssen, 92195 Meudon Cedex
Tél: 01 45 07 75 82
Fax: 01 45 07 79 71 e-mail: Jerome.Novak(at)obspm.fr
Je suis né le 8 décembre
1972, à Araraquara,
au Brésil.
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En 1994/95 j'étais au DEA d'Astrophysique et techniques
spatiales de Paris 7; j'ai fait mon stage sur l'étude de la
haute atmosphère de Neptune grâce aux occultations
d'étoiles.
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De 1995 à 1998 j'ai fait ma thèse au DARC, sous la
direction de Silvano
Bonazzola, sur l'étude numérique de sources
d'ondes gravitationnelles en théorie tenseur-scalaire de la
gravité. J'ai également enseigné
l'électronique au groupe ENSI de Paris 7, en tant que moniteur.
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J'ai passé 1998/99 en post-doc à l'Université de Valencia, en
Espagne à travailler sur la modélisation numérique
des l'hydrodynamique en Relativité Générale.
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Enfin, avant d'être recruté en section 02 du CNRS, j'ai
enseigné en 1999/2000, en tant qu'ATER à Paris 7.
Publications:
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M. Bocquet, S. Bonazzola, E. Gourgoulhon et J. Novak «Rotating
neutron star models with a magnetic field» Astron. &
Astrophys. 301, pp. 757-775 (1995).
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J. Novak «Spherical neutron star collapse toward a black
hole in tensor-scalar theory of gravity» Phys. Rev. D 57,
pp.4789-4801 (1998).
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J. Novak «Neutron star transition to a strong scalar field
state in tenseor-scalar gravity» Phys. Rev. D 58,
064019 (1998).
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J. Novak et J. Mª Ibañez «Gravitational waves
from the collapse and bounce of a stellar core in tensor-scalar gravity»,
Astrophys. J. 533, pp.392-405 (2000).
Contributions aux congrès:
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15th International Meeting on General Relativity, à
Pune (Inde) en décembre 1997. Présentation orale de «Spherical
neutron stars in tensor-scalar theory of gravity».
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19th Texas Symposium on relativistic astrophysics, à
Paris, en décembre 1998. Présentation orale de «Monopolar
gravitational wave signal from the collapse to a neutron star».
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9th Marcel Grossman Meeting, à Rome, en Juillet 2000.
Chairman de la session «Numerical relativity».
Langues et autres expériences:
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Programmation en C++, FORTRAN. Gestion sous UNIX/LINUX.
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Français, Slovène, Anglais, Espagnol: courants
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Russe, croate: assez bien
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Première année de DEUG à l'INALCO (Langues'O) en
Slovène. Interprète pour le jumelage de Tours avec
Maribor (Slovénie).
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Service militaire (1992) en tant qu'interprète dans les
opérations de l'ONU en ex-Yougoslavie.
Thèmes de recherches
Mots-clefs: Astres compacts (étoiles à
neutrons, trous noirs), Ondes gravitationnelles (VIRGO), Théorie de la
gravitation (Relativité Générale et au
delà), Méthodes numériques (résolution
d'EDP).
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Champ magnétique dans les étoiles à neutrons: Quelle
déformations induit-il? Quel est le champs le plus intense que
ces astres peuvent supporter? Comment varie-t-il en fonction de la
distribution des courants? Les champs observés
déforment-ils suffisament l'étoile à neutrons
pour que celle-ci émette des ondes gravitationnelles
observables?
Ci-contre:coupe dans le plan méridien d'une étoile
à neutrons avec un champ magnétique aux pôles de
4×10¹³ T. Les lignes représentent les isocontours
de densité.
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Ondes gravitationnelles en théorie tenseur-scalaire:
afin de tester la théorie actuelle de la gravitation (la
Relativité Générale), il faut pouvoir comparer
celle-ci à des théories alternatives. En ce sens, les
théories tenseur-scalaire sont non seulement
alternatives, mais contiennent la Relativité Générale
("généralisation" de la Relativité Générale).
Un bon moyen de tester ces théories (et de les restreindre vers
la RG) est de chercher à détecter des ondes
gravitationnelles scalaires qui n'existent pas dans le cadre
de la seule RG. Les meilleures sources de telles ondes sont les
étoiles à neutrons, qui ont été
étudiées numériquement dans le cadre des
théories tenseur-scalaire.
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Effondrements gravitationnels en Relativité
Générale:Les supernovæ font partie
des plus puissantes sources attendues d'ondes gravitationnelles et il
est nécessaire, pour le traitement du signal des
détecteurs actuellement en construction, de connaître avec
le plus de précision possible les caractéristiques de ces
événements. Les régions centrales étant
(presque) invisibles pour les observations à ce jour, il faut
recourir à la simulation numérique afin d'en estimer
l'évolution hydrodynamique et gravitationnelle.
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Modèles d'étoiles à neutrons superfluides:
Il semble aujourd'hui clair qu'il faut prendre en compte les
propriétés superfluides de la matière composant
les étoiles à neutrons. Ce travail, commencé il y
a peu, a pour but d'améliorer les modèles actuels
d'étoiles à neutrons en considérant de la
matière superfluide et un champs
gravitationnel en Relativité Générale. Cela est
primordial pour l'étude des oscillations de ces astres, qui sont
une grande source d'ondes gravitationnelles.
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Comment résoudre numériquement les
équations d'Einstein? Ces
équations décrivant le champs gravitationnel sont un
système hyperbolique de 10 EDP du second ordre,
non-linéaires et fortement couplées. Les solutions
analytique ayant un minimum de sens physique sont très rares et,
pour l'étude de sources d'ondes gravitationnelles
intéressantes (par exemple, les systèmes binaires
d'astres compacts) il faut essayer de les résoudre
numériquement. les codes numériques mis au point depuis
plus de trente ans font encore appel à un certain nombre
d'hypothèses simplificatrices et/ou ne sont pas suffisament
stables pour décrire une évolution complète des
sources. Les méthodes spectrales utilisées par
notre groupe à l'Observatoire de Meudon peuvent apporter de
bonnes solutions dans certains cas, grâce notamment à leur
grande précision et faible coût informatique. (ci-dessus:
système binaires d'étoiles à neutrons en RG, dans
l'approximation de Wilson. On a utilisé des grilles
adaptées aux étoiles, déformées par les
forces de marées mutuelles.)